Challenge Enabel: Optimisation de la chaîne laitiere au Mali

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À la recherche d’idées innovantes pour améliorer la collecte et le transport du lait au Mali.

Comment
pouvons-nous
améliorer la collecte
et le transport du lait
au Mali ?

Enabel, l’Agence de développement de l’État fédéral belge, et le laboratoire d’innovation Nido lancent un appel.

Aider Enabel à améliorer la collecte et le transport du lait au Mali pour garantir la chaine de froid et une qualité optimale depuis la traite jusqu’à la distribution 

Optimisation de la chaîne laitière au Mali

Enabel et Nido lancent un appel à des solutions innovantes pour améliorer la collecte et le transport du lait au Mali. L’objectif est d’optimiser la chaîne du froid, afin que le lait reste de la plus haute qualité de la production à la distribution.

La qualité du lait collecté au Mali se détériore principalement en raison de mauvaises conditions de transport, d’utilisation de récipients inadéquats, et de pratiques d’hygiène insuffisantes lors de la traite. Cela entraîne des pertes économiques pour les éleveurs, les collecteurs et les petites laiteries, et augmente les risques sanitaires pour les consommateurs.

Le projet pilote vise à trouver des solutions pratiques et réalisables, adaptées aux conditions spécifiques du Mali, telles que l’accès limité à l’électricité. L’objectif est de tester des solutions abordables qui pourraient à long terme améliorer la chaîne de production laitière.

Quel est le problème et pour qui ?

Le problème concerne la détérioration de la qualité du lait lors de la collecte et du transport au Mali. Cette situation affecte les éleveurs, les collecteurs, les petites laiteries, les transformateurs et les consommateurs. En raison de récipients inadéquats, d’un manque d’hygiène et de mauvaises conditions de transport, les producteurs perdent des revenus et les consommateurs sont exposés à des risques sanitaires.

Quelle est l’évolution du problème ?

Le problème est connu depuis longtemps et est lié aux pratiques traditionnelles de collecte et de transport du lait. Malgré les campagnes de sensibilisation et les formations, ces problèmes persistent en raison de l’absence de contrôles de qualité structurés et de méthodes adéquates de refroidissement et de transport. Le problème perdure et est aggravé par l’accès limité aux moyens modernes.

Quel est l’impact du problème ?

L’impact du problème est double : il cause des pertes économiques pour le secteur, car le lait est rejeté par les laiteries en raison de sa mauvaise qualité, et il augmente les risques sanitaires pour les consommateurs, tels que des allergies et la résistance aux antibiotiques, liés à la consommation de lait contaminé.

Comment savons-nous que c’est un problème ?

La situation actuelle est perçue comme problématique en raison de :

  • Le rejet fréquent du lait par les petites laiteries et coopératives en raison de sa mauvaise qualité ;
  • L’incertitude des consommateurs quant à la qualité du lait (notamment la présence d’antibiotiques).

Qu’attendons-nous de la solution ?

Nous attendons des solutions qui protègent le lait contre la perte de qualité, de la production à la distribution. La solution doit être efficace pour maintenir la chaîne du froid, limiter la contamination microbienne et être applicable dans le contexte du Mali, où l’accès à l’électricité est peu fiable.

De plus, la solution doit être abordable et reproductible pour les acteurs locaux tels que les petits producteurs et transformateurs de lait. Le projet pilote sera testé en termes de faisabilité, de durabilité et de respect des normes d’hygiène et de sécurité alimentaire, avec pour objectif d’améliorer la qualité du lait tout au long de la chaîne.

Quelles solutions ne sont pas souhaitées ?

Les solutions « high-tech » qui sont trop coûteuses ou difficiles d’accès pour les agriculteurs et transformateurs locaux ne seront pas utilisées. Les solutions virtuelles ou théoriques qui ne peuvent être appliquées en pratique ne seront pas non plus acceptées. Les solutions doivent être accessibles, abordables et pratiquement applicables dans le contexte malien.

Propriétaire du défi

Danny Verspreet, Directeur des finances chez Enabel

Site web: https://www.enabel.be/fr

Déroulement de la procédure

Les intéressés sont invités à soumettre leur offre au plus tard le 4 novembre 2024 à 12h00 via le formulaire ci-dessous à l’adresse  gbi@bosa.fgov.be.

Des cycles éventuels de régularisation et de négociation, y compris la présentation (pitch) de la solution par les soumissionnaires, auront lieu. Ces cycles peuvent se dérouler oralement ou par écrit. Les présentations seront organisées les 18 et 19 novembre 2024 à Bruxelles et/ou en ligne. Toutes les entreprises ayant soumis une offre ne seront pas invitées à participer à un cycle de négociation. Chaque entreprise recevra un retour d’information

Ensuite, la soumission de l’offre finale (BAFO) sera suivie par l’évaluation des offres finales et la décision motivée d’attribution

Avez-vous encore des questions?

Si vous avez des questions dans le cadre de ce challenge, vous pouvez nous contacter via gbi@bosa.fgov.be.