Archives 2024

Challenge Enabel: Amélioration de la filière laitière au Niger

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À la recherche d’idées innovantes pour garantir des normes d’hygiène et de qualité dans la filière laitière au Niger.

Comment pouvons-nous améliorer
la filière laitière au Niger ?

Enabel, l’Agence de développement de l’État fédéral belge, et le laboratoire d’innovation Nido lancent un appel.

Aider Enabel à améliorer la filière laitière au Niger en garantissant des normes d’hygiène et de qualité dans toute la chaine de production.

Optimisation de la chaîne laitière au Niger

Enabel et Nido lancent un appel à des solutions innovantes pour avoir une chaîne de valeur laitière respectant des standards élevés d’hygiène et de qualité. L’objectif est d’optimiser la chaîne de production, afin que le lait reste de la plus haute qualité de la production à la distribution.

L’insuffisance des pratiques d’hygiène dans la production, la collecte et le transport du lait au Niger entraînent une contamination microbienne, affectant la qualité et la sécurité du lait consommé par la population. Ce problème touche les producteurs, les collecteurs, les transformateurs et les consommateurs, et persiste depuis plusieurs années, exacerbant les risques sanitaires et économiques. Les consommateurs hésitent à acheter du lait local, réduisant sa compétitivité face aux produits importés.

Le projet pilote vise à trouver des solutions pratiques et réalisables, adaptées aux conditions spécifiques du Niger, caractérisées par de petites exploitations familiales éloignées les unes de l’autre et mobiles en certain moment de l’année du fait de la transhumance. L’objectif est de tester des solutions abordables qui pourraient à long terme améliorer la chaîne de production laitière.

Quel est le problème et pour qui ?

Le problème concerne est l’insuffisance des pratiques d’hygiène tout au long de la chaîne de valeur, de la production à la consommation dans la filière lait au Niger. Cette situation affecte les éleveurs, les transformateurs et collecteurs, les promoteurs du lait local et les consommateurs. En raison de mauvaises pratiques d’hygiène, de problème dans la collecte et de mauvaises conditions de transport, les producteurs perdent des revenus et les consommateurs sont exposés à des risques sanitaires.

Quelle est l’évolution du problème ?

Le problème persiste depuis plusieurs années, exacerbée par des pratiques d’hygiène inadéquates et un manque de matériel approprié. Les statistiques de l’élevage datant de 2017 montrent une situation déjà présente et nécessitant des solutions.
Tous les projets qui sont intervenus sur la filière « lait local » ont mené des actions de sensibilisation sur l’hygiène du lait avec insistance sur le caractère ‘denrée facilement contaminée’ et même ‘milieu de culture pour les germes’ du lait.

Quel est l’impact du problème ?

L’impact du problème est multiple : il cause des pertes économiques pour le secteur, car le lait est rejeté par les laiteries en raison de sa mauvaise qualité, il augmente les risques sanitaires pour les consommateurs liés à la consommation de lait contaminé, et il affecte la confiance des consommateurs pour le lait local, en réduisant ainsi sa compétitivité face aux produits importés.

Comment savons-nous que c’est un problème ?

La situation actuelle est perçue comme problématique en raison :

  • Des preuves de contamination, car les tests au centre de collecte révèlent des problèmes de qualité;
  • De la baisse de la compétitivité du lait local face aux produits importés moins chers et souvent perçus comme plus sûrs;
  • Du manque de confiance et de satisfaction des producteurs, collecteurs et consommateurs vis-à-vis de la qualité du lait local.

Qu’attendons-nous de la solution ?

La solution idéale implique une amélioration significative des pratiques d’hygiène, et l’introduction de matériel et équipements appropriés pour garantir la qualité du lait depuis la production jusqu’à la consommation. La solution doit bien prendre en compte le contexte spécifique de la filière au Niger à savoir une production assurée par de petites exploitations familiales éloignées les unes de l’autre et mobiles en certain moment de l’année du fait de la transhumance. La solution doit aussi assurer que le problème de qualité est abordé sur toute la chaîne, à savoir depuis la traite jusqu’aux mini-laiteries.

De plus, la solution doit être abordable et reproductible pour les acteurs locaux tels que les petits producteurs et transformateurs de lait. Le projet pilote sera testé en termes de faisabilité, de durabilité et de respect des normes d’hygiène et de sécurité alimentaire, avec pour objectif d’améliorer la qualité du lait tout au long de la chaîne.

Quelles solutions ne sont pas souhaitées ?

Les solutions « high-tech » qui sont trop coûteuses ou difficiles d’accès pour les agriculteurs et transformateurs locaux ne seront pas utilisées. Les solutions virtuelles ou théoriques qui ne peuvent être appliquées en pratique ne seront pas non plus acceptées. Les solutions doivent être accessibles, abordables et pratiquement applicables dans le contexte nigérien.

Propriétaire du défi

Danny Verspreet, Directeur des finances chez Enabel

Site web: https://www.enabel.be/fr

Déroulement de la procédure

Les intéressés sont invités à soumettre leur offre au plus tard le 4 novembre 2024 à 12h00 via le formulaire ci-dessous à l’adresse gbi@bosa.fgov.be.

Des cycles éventuels de régularisation et de négociation, y compris la présentation (pitch) de la solution par les soumissionnaires, auront lieu. Ces cycles peuvent se dérouler oralement ou par écrit. Les présentations seront organisées les 18 et 19 novembre 2024 à Bruxelles et/ou en ligne. Toutes les entreprises ayant soumis une offre ne seront pas invitées à participer à un cycle de négociation. Chaque entreprise recevra un retour d’information.

Ensuite, la soumission de l’offre finale (BAFO) sera suivie par l’évaluation des offres finales et la décision motivée d’attribution.

Avez-vous encore des questions ?

Si vous avez des questions dans le cadre de ce challenge, vous pouvez nous contacter via gbi@bosa.fgov.be


Challenge Enabel: Optimisation de la chaîne laitiere au Mali

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À la recherche d’idées innovantes pour améliorer la collecte et le transport du lait au Mali.

Comment
pouvons-nous
améliorer la collecte
et le transport du lait
au Mali ?

Enabel, l’Agence de développement de l’État fédéral belge, et le laboratoire d’innovation Nido lancent un appel.

Aider Enabel à améliorer la collecte et le transport du lait au Mali pour garantir la chaine de froid et une qualité optimale depuis la traite jusqu’à la distribution 

Optimisation de la chaîne laitière au Mali

Enabel et Nido lancent un appel à des solutions innovantes pour améliorer la collecte et le transport du lait au Mali. L’objectif est d’optimiser la chaîne du froid, afin que le lait reste de la plus haute qualité de la production à la distribution.

La qualité du lait collecté au Mali se détériore principalement en raison de mauvaises conditions de transport, d’utilisation de récipients inadéquats, et de pratiques d’hygiène insuffisantes lors de la traite. Cela entraîne des pertes économiques pour les éleveurs, les collecteurs et les petites laiteries, et augmente les risques sanitaires pour les consommateurs.

Le projet pilote vise à trouver des solutions pratiques et réalisables, adaptées aux conditions spécifiques du Mali, telles que l’accès limité à l’électricité. L’objectif est de tester des solutions abordables qui pourraient à long terme améliorer la chaîne de production laitière.

Quel est le problème et pour qui ?

Le problème concerne la détérioration de la qualité du lait lors de la collecte et du transport au Mali. Cette situation affecte les éleveurs, les collecteurs, les petites laiteries, les transformateurs et les consommateurs. En raison de récipients inadéquats, d’un manque d’hygiène et de mauvaises conditions de transport, les producteurs perdent des revenus et les consommateurs sont exposés à des risques sanitaires.

Quelle est l’évolution du problème ?

Le problème est connu depuis longtemps et est lié aux pratiques traditionnelles de collecte et de transport du lait. Malgré les campagnes de sensibilisation et les formations, ces problèmes persistent en raison de l’absence de contrôles de qualité structurés et de méthodes adéquates de refroidissement et de transport. Le problème perdure et est aggravé par l’accès limité aux moyens modernes.

Quel est l’impact du problème ?

L’impact du problème est double : il cause des pertes économiques pour le secteur, car le lait est rejeté par les laiteries en raison de sa mauvaise qualité, et il augmente les risques sanitaires pour les consommateurs, tels que des allergies et la résistance aux antibiotiques, liés à la consommation de lait contaminé.

Comment savons-nous que c’est un problème ?

La situation actuelle est perçue comme problématique en raison de :

  • Le rejet fréquent du lait par les petites laiteries et coopératives en raison de sa mauvaise qualité ;
  • L’incertitude des consommateurs quant à la qualité du lait (notamment la présence d’antibiotiques).

Qu’attendons-nous de la solution ?

Nous attendons des solutions qui protègent le lait contre la perte de qualité, de la production à la distribution. La solution doit être efficace pour maintenir la chaîne du froid, limiter la contamination microbienne et être applicable dans le contexte du Mali, où l’accès à l’électricité est peu fiable.

De plus, la solution doit être abordable et reproductible pour les acteurs locaux tels que les petits producteurs et transformateurs de lait. Le projet pilote sera testé en termes de faisabilité, de durabilité et de respect des normes d’hygiène et de sécurité alimentaire, avec pour objectif d’améliorer la qualité du lait tout au long de la chaîne.

Quelles solutions ne sont pas souhaitées ?

Les solutions « high-tech » qui sont trop coûteuses ou difficiles d’accès pour les agriculteurs et transformateurs locaux ne seront pas utilisées. Les solutions virtuelles ou théoriques qui ne peuvent être appliquées en pratique ne seront pas non plus acceptées. Les solutions doivent être accessibles, abordables et pratiquement applicables dans le contexte malien.

Propriétaire du défi

Danny Verspreet, Directeur des finances chez Enabel

Site web: https://www.enabel.be/fr

Déroulement de la procédure

Les intéressés sont invités à soumettre leur offre au plus tard le 4 novembre 2024 à 12h00 via le formulaire ci-dessous à l’adresse  gbi@bosa.fgov.be.

Des cycles éventuels de régularisation et de négociation, y compris la présentation (pitch) de la solution par les soumissionnaires, auront lieu. Ces cycles peuvent se dérouler oralement ou par écrit. Les présentations seront organisées les 18 et 19 novembre 2024 à Bruxelles et/ou en ligne. Toutes les entreprises ayant soumis une offre ne seront pas invitées à participer à un cycle de négociation. Chaque entreprise recevra un retour d’information

Ensuite, la soumission de l’offre finale (BAFO) sera suivie par l’évaluation des offres finales et la décision motivée d’attribution

Avez-vous encore des questions?

Si vous avez des questions dans le cadre de ce challenge, vous pouvez nous contacter via gbi@bosa.fgov.be.


Challenge Objets Volés

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Soutenir la Police Fédérale dans l’amélioration de la traçabilité
des objets trouvés et volés.

Le SPF BOSA et son laboratoire d’innovation Nido lancent une appel pour soutenir la Police Fédérale Belge :

Aidez les citoyens à retrouver plus facilement leurs objets volés

Le présent marché fait suite à la consultation du marché Smart Data Sciences. L’objectif général de ce marché est de permettre à la Police Fédérale belge de faciliter la recherche d’objets trouvés et de permettre aux citoyens de récupérer leurs objets volés ou perdus.

Qu’attendons-nous de la solution ?

Concrètement, dans le cadre de ce marché, il est attendu que les éléments clés de la solution puissent être testés dans le contexte de la Police Fédérale belge, par le biais d’une expérience.

Pour aider les citoyens et les services de Police à retrouver les objets volés, perdus ou retrouvés, il faut une approche qui :

  1. rassemble toutes les données fragmentées relatives aux objets volés/perdus et retrouvés dans les différentes zones de Police de manière standardisée et exploitable (possibilité de faire des recherches) ;
  2. permet de relier les objets retrouvés aux objets volés/perdus.

Quelle est la situation idéale ?

Que les objets volés, perdus ou retrouvé des citoyens, qui sont entrés en possession de la Police, soient rapidement rattachés aux propriétaires d’origine et leur soient restitués.

Comment savons-nous qu’il s’agit d’un problème ?

Aujourd’hui, les services de Police s’efforcent de restituer les objets trouvés (après un vol ou une perte) à leur propriétaire, notamment en mettant des listes à la disposition des citoyens sur leur site web.

Cela demande beaucoup de travail manuel à la Police, qui doit enregistrer et faire correspondre les objets (volés/perdus/trouvés), et cela engendre également une recherche manuelle fragmentée pour les citoyens.

S’il existe déjà des ensembles de données, ils sont fragmentés entre les différentes zones de Police, et sont tous différents en termes de localisation et de format.

Quelles solutions ne sont pas souhaitées ? Que faut-il prendre en compte, le cas échéant ?

Il n’est pas souhaitable d’élaborer une solution fermée qui doit être hébergée de manière totalement distincte et qui n’est pas interconnectée avec l’écosystème informatique de la Police. La couche API du middleware de la Police régit actuellement tous les aspects relatifs à la vie privée, à la sécurité et à la responsabilité dès la conception. L’écosystème informatique de la Police se compose actuellement d’un cloud hybride, à savoir une technologie cloud interne sur site qui interagit de manière totalement hybride avec un cloud (Police) basé sur Microsoft Azure.

Pour la solution finale, il est possible d’installer des composants dans les deux structures d’hébergement du cloud hybride. La Police dispose d’une couche API middleware qui relie les deux structures.

Propriétaire du défi

Anke Stakenborg, Conseiller politique du Commissaire général
et Kris d’Hoore, Chief innovation officer de la Police fédérale
en collaboration avec Godefroid Drugman, Project Manager UGD (SPF BOSA)

Challenge deadline

Les parties intéressées sont invitées à soumettre leur(s) idée(s) ou solution(s) via le formulaire ci-dessous avant le 8 octobre 2024 à 12h00. Les candidats peuvent être invités à fournir des informations supplémentaires lors d’une session de dialogue, d’une présentation en ligne et/ou d’une démonstration.

Avez-vous encore des questions?

Si vous avez des questions dans le cadre de ce challenge, vous pouvez nous contacter via gbi@bosa.fgov.be


Challenge IFDH: Guide des droits humains

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En quête d’une solution accessible permettant aux individus de savoir rapidement et clairement où s’adresser en cas de violation de leurs droits.

Comment pouvons-nous nous
assurer que les individus trouvent
rapidement l’aide appropriée

en cas de violation
des droits de l’homme ?

L’Institut Fédéral pour la Protection et la Promotion des Droits Humains (IFDH) et le laboratoire d’innovation Nido organisent une consultation de marché.

Trouver le bon chemin dans le paysage belge des droits humains

Un paysage complexe en matière de droits de l’homme

Il existe en Belgique de nombreuses organisations qui aident les personnes dont les droits ne sont pas respectés. Vous pouvez, par exemple, signaler des faits de discrimination à Unia, effectuer une plainte au Délégué général aux droits de l’enfant pour un problème concernant un enfant ou un jeune ou contacter l’Autorité de protection des données si vous êtes victime d’un abus de vos données personnelles. Certaines organisations ne peuvent que fournir des informations, tandis que d’autres peuvent aussi examiner des plaintes. En raison du grand nombre d’institutions et de la complexité de la structure de l’État belge, il n’est pas toujours évident de savoir vers quelle organisation se tourner pour résoudre un problème ou faire valoir ses droits. C’est d’autant plus le cas pour les personnes qui se trouvent dans une situation vulnérable.

L’Institut fédéral des droits humains (IFDH) est une jeune institution publique indépendante en plein développement. Nous aspirons à une société dans laquelle toutes les personnes connaissent et peuvent faire valoir leurs droits, tout en respectant le droit des autres. Pour y parvenir, il est essentiel que les personnes sachent à qui s’adresser en cas de violation de leurs droits. Nous avons dès lors créé une page sur notre site internet qui donne un premier aperçu d’un certain nombre d’institutions officielles qui fournissent des informations et des conseils gratuits. Au 1er juillet 2022, cette page a été consultée plus de 2000 fois, principalement en néerlandais

L’information reprise sur cette page doit être enrichie afin de donner une image aussi complète que possible des différents sujets et organisations et institutions compétentes. Nous ne reprenons actuellement que les institutions officielles alors que d’autres organisations, telles que les associations de la société civile, jouent un rôle essentiel dans le soutien et l’orientation des personnes dont les droits n’ont pas été respectés. En outre, le paysage belge des droits humains est en constante évolution.

L’IFDH constate régulièrement que des questions et problèmes subsistent. Nous ne pouvons pas (encore) examiner de situations individuelles (compétence de plainte), mais nous recevons régulièrement des e-mails, appels téléphoniques ou visites de personnes qui estiment que leurs droits n’ont pas été respectés et qui ne savent pas vers qui se tourner.

Pour qui est-ce un problème ?

Ce problème concerne une grande partie de la population. En effet, il n’est pas seulement essentiel que les personnes dont les droits n’ont pas été respectés puissent savoir facilement à qui s’adresser. Quand le citoyen est mieux informé de ses droits, il peut alors mieux aider d’autres personnes à faire valoir leurs droits.

Depuis quand est-ce un problème ou quand le problème survient-il ?

Nous ne pouvons pas fixer de date précise quant au début du problème. Le problème existait avant la création de l’IFDH (il y a 3 ans). Au cours des dernières décennies, de plus en plus d’institutions et d’organisations actives dans un ou plusieurs droits humains ont été créées. Pour certains sujets, différents organismes sont compétents en fonction du niveau politique. La structure complexe de l’État belge crée donc une difficulté supplémentaire pour trouver le bon chemin dans le paysage belge des droits humains.

Quel est l’impact du problème ?

Lorsque les personnes ne savent pas précisement vers qui se tourner quand leurs droits ne sont pas respectés, ils sont moins à même de faire valoir leurs droits et certaines violations des droits fondamentaux persistent. Les nombreuses questions et plaintes reçues par les organisations de défense des droits humains constituent un signal fort. Lorsque les personnes peuvent s’adresser aux bonnes institutions, il devient plus facile d’identifier les problèmes structurels et de mieux cibler les efforts pour éliminer les violations des droits de l’homme.

Comment savez-vous qu’il s’agit d’un problème ?

A l’IFDH, nous recevons aussi des plaintes (ou signalements) de citoyens, parfois adressés à plusieurs organisations en même temps. Nous faisons régulièrement le constat que des personnes ne savent pas précisément vers qui se tourner. Parallèlement à ce groupe de personnes davantage averties qui trouvent néanmoins leur chemin, il y a un deuxième groupe de personnes qui ne se tournent pas vers nous, et qu’il est difficile de quantifier. Dans ce contexte, la norme pourrait être que toutes les personnes en Belgique savent vers qui se tourner lorsque leurs droits ne sont pas respectés.

Qu’attendons-nous de la solution ?

Les personnes savent rapidement et clairement à qui s’adresser. En fournissant un minimum d’informations sur leur problème, les personnes sont orientées adéquatement vers l’(les) organisation(s) adéquate(s). L’attention est portée sur les besoins du citoyen (information, introduire une plainte, aide pratique, médiation, …) et sur les niveaux politiques pour lesquels ces institutions travaillent (par exemple, pour les droits de l’enfant, il existe différentes institutions en fonction de la région où la personne vit ou de l’endroit où le problème se pose). Le résultat est que les gens connaissent mieux leurs droits et savent comment agir lorsqu’ils sont bafoués.

L’information doit être accessible aux personnes plus jeunes et aux personnes âgées, aux personnes avec un handicap (visuel, par exemple), aux personnes qui ont des difficultés pour lire ou écrire,… Outre l’accessibilité, le respect des données à caractère personnel est également important.

Le paysage belge des droits humains étant en constante évolution, la solution proposée doit également être facilement adaptable. De cette manière, nous pouvons nous-mêmes facilement développer les informations ainsi que les mettre à jour.

Quelles solutions ne sont pas souhaitées ?

Sur la base de notre expérience et de nos recherches, nous pouvons exclure des solutions tels qu’un chatbot. Nous sommes pleinement ouverts aux idées nouvelles et à toute solution susceptible de contribuer à réaliser notre rêve.

Propriétaire du challenge

Mme Martien Schotsmans, Directrice de l’IFDH.

Site web: www.institutfederaldroitshumains.be

Déroulement de cette consultation de marché

Soumission de la proposition

Toute entreprise ou institution de recherche est libre de soumettre une proposition de solution jusqu’au 29 février 2024 à 12h (midi).

Cette consultation de marché a pour objectif d’apprendre des propositions soumises et de déterminer la faisabilité d’une expérience en collaboration avec un partenaire externe.

Une proposition peut être soumise en remplissant et en envoyant le formulaire de solution (lien ci-sessous) à gbi@bosa.fgov.be. La description de la solution est limitée à un maximum de 3,5 pages. 

Présentation de la proposition

Votre proposition sera évaluée par une équipe désignée par l’IFDH. Vous recevrez ensuite un feedback, accompagné ou non d’une invitation à présenter votre proposition ou votre idée. La journée de présentation des propositions sélectionnées aura lieu le 18 mars chez Nido, WTC III, Bvld Simon Bolivar 30 à Bruxelles. Merci de réserver cette date dans votre agenda.

Lors de votre présentation, nous aimerions en savoir plus sur la manière dont nous pourrions concrétiser votre proposition sous la forme d’une expérience ou d’un projet pilote (en indiquant un planning de projet et des coûts), pour un montant maximal de €30.000 (TVA excl). Vous disposerez de 30 minutes au maximum pour présenter votre proposition et votre expérience, puis de 30 minutes pour la discussion.

Invitation à soumettre une offre

Après le pitch, vous recevrez un feedback de l’équipe désignée par l’IFDH. Ils vous informeront de leur intérêt à tester votre solution. Si c’est le cas, vous recevrez fin décembre/début janvier un cahier des charges pour l’achat de l’expérience et une invitation à soumettre une offre.

Avez-vous d’autres questions ?

Si vous avez des questions concernant ce défi, vous pouvez nous contacter à l’adresse gbi@bosa.fgov.be