Challenge Enabel: Amélioration de la filière laitière au Niger

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À la recherche d’idées innovantes pour garantir des normes d’hygiène et de qualité dans la filière laitière au Niger.

Comment pouvons-nous améliorer
la filière laitière au Niger ?

Enabel, l’Agence de développement de l’État fédéral belge, et le laboratoire d’innovation Nido lancent un appel.

Aider Enabel à améliorer la filière laitière au Niger en garantissant des normes d’hygiène et de qualité dans toute la chaine de production.

Optimisation de la chaîne laitière au Niger

Enabel et Nido lancent un appel à des solutions innovantes pour avoir une chaîne de valeur laitière respectant des standards élevés d’hygiène et de qualité. L’objectif est d’optimiser la chaîne de production, afin que le lait reste de la plus haute qualité de la production à la distribution.

L’insuffisance des pratiques d’hygiène dans la production, la collecte et le transport du lait au Niger entraînent une contamination microbienne, affectant la qualité et la sécurité du lait consommé par la population. Ce problème touche les producteurs, les collecteurs, les transformateurs et les consommateurs, et persiste depuis plusieurs années, exacerbant les risques sanitaires et économiques. Les consommateurs hésitent à acheter du lait local, réduisant sa compétitivité face aux produits importés.

Le projet pilote vise à trouver des solutions pratiques et réalisables, adaptées aux conditions spécifiques du Niger, caractérisées par de petites exploitations familiales éloignées les unes de l’autre et mobiles en certain moment de l’année du fait de la transhumance. L’objectif est de tester des solutions abordables qui pourraient à long terme améliorer la chaîne de production laitière.

Quel est le problème et pour qui ?

Le problème concerne est l’insuffisance des pratiques d’hygiène tout au long de la chaîne de valeur, de la production à la consommation dans la filière lait au Niger. Cette situation affecte les éleveurs, les transformateurs et collecteurs, les promoteurs du lait local et les consommateurs. En raison de mauvaises pratiques d’hygiène, de problème dans la collecte et de mauvaises conditions de transport, les producteurs perdent des revenus et les consommateurs sont exposés à des risques sanitaires.

Quelle est l’évolution du problème ?

Le problème persiste depuis plusieurs années, exacerbée par des pratiques d’hygiène inadéquates et un manque de matériel approprié. Les statistiques de l’élevage datant de 2017 montrent une situation déjà présente et nécessitant des solutions.
Tous les projets qui sont intervenus sur la filière « lait local » ont mené des actions de sensibilisation sur l’hygiène du lait avec insistance sur le caractère ‘denrée facilement contaminée’ et même ‘milieu de culture pour les germes’ du lait.

Quel est l’impact du problème ?

L’impact du problème est multiple : il cause des pertes économiques pour le secteur, car le lait est rejeté par les laiteries en raison de sa mauvaise qualité, il augmente les risques sanitaires pour les consommateurs liés à la consommation de lait contaminé, et il affecte la confiance des consommateurs pour le lait local, en réduisant ainsi sa compétitivité face aux produits importés.

Comment savons-nous que c’est un problème ?

La situation actuelle est perçue comme problématique en raison :

  • Des preuves de contamination, car les tests au centre de collecte révèlent des problèmes de qualité;
  • De la baisse de la compétitivité du lait local face aux produits importés moins chers et souvent perçus comme plus sûrs;
  • Du manque de confiance et de satisfaction des producteurs, collecteurs et consommateurs vis-à-vis de la qualité du lait local.

Qu’attendons-nous de la solution ?

La solution idéale implique une amélioration significative des pratiques d’hygiène, et l’introduction de matériel et équipements appropriés pour garantir la qualité du lait depuis la production jusqu’à la consommation. La solution doit bien prendre en compte le contexte spécifique de la filière au Niger à savoir une production assurée par de petites exploitations familiales éloignées les unes de l’autre et mobiles en certain moment de l’année du fait de la transhumance. La solution doit aussi assurer que le problème de qualité est abordé sur toute la chaîne, à savoir depuis la traite jusqu’aux mini-laiteries.

De plus, la solution doit être abordable et reproductible pour les acteurs locaux tels que les petits producteurs et transformateurs de lait. Le projet pilote sera testé en termes de faisabilité, de durabilité et de respect des normes d’hygiène et de sécurité alimentaire, avec pour objectif d’améliorer la qualité du lait tout au long de la chaîne.

Quelles solutions ne sont pas souhaitées ?

Les solutions « high-tech » qui sont trop coûteuses ou difficiles d’accès pour les agriculteurs et transformateurs locaux ne seront pas utilisées. Les solutions virtuelles ou théoriques qui ne peuvent être appliquées en pratique ne seront pas non plus acceptées. Les solutions doivent être accessibles, abordables et pratiquement applicables dans le contexte nigérien.

Propriétaire du défi

Danny Verspreet, Directeur des finances chez Enabel

Site web: https://www.enabel.be/fr

Déroulement de la procédure

Les intéressés sont invités à soumettre leur offre au plus tard le 4 novembre 2024 à 12h00 via le formulaire ci-dessous à l’adresse gbi@bosa.fgov.be.

Des cycles éventuels de régularisation et de négociation, y compris la présentation (pitch) de la solution par les soumissionnaires, auront lieu. Ces cycles peuvent se dérouler oralement ou par écrit. Les présentations seront organisées les 18 et 19 novembre 2024 à Bruxelles et/ou en ligne. Toutes les entreprises ayant soumis une offre ne seront pas invitées à participer à un cycle de négociation. Chaque entreprise recevra un retour d’information.

Ensuite, la soumission de l’offre finale (BAFO) sera suivie par l’évaluation des offres finales et la décision motivée d’attribution.

Avez-vous encore des questions ?

Si vous avez des questions dans le cadre de ce challenge, vous pouvez nous contacter via gbi@bosa.fgov.be


Challenge Enabel: Optimisation de la chaîne laitiere au Mali

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À la recherche d’idées innovantes pour améliorer la collecte et le transport du lait au Mali.

Comment
pouvons-nous
améliorer la collecte
et le transport du lait
au Mali ?

Enabel, l’Agence de développement de l’État fédéral belge, et le laboratoire d’innovation Nido lancent un appel.

Aider Enabel à améliorer la collecte et le transport du lait au Mali pour garantir la chaine de froid et une qualité optimale depuis la traite jusqu’à la distribution 

Optimisation de la chaîne laitière au Mali

Enabel et Nido lancent un appel à des solutions innovantes pour améliorer la collecte et le transport du lait au Mali. L’objectif est d’optimiser la chaîne du froid, afin que le lait reste de la plus haute qualité de la production à la distribution.

La qualité du lait collecté au Mali se détériore principalement en raison de mauvaises conditions de transport, d’utilisation de récipients inadéquats, et de pratiques d’hygiène insuffisantes lors de la traite. Cela entraîne des pertes économiques pour les éleveurs, les collecteurs et les petites laiteries, et augmente les risques sanitaires pour les consommateurs.

Le projet pilote vise à trouver des solutions pratiques et réalisables, adaptées aux conditions spécifiques du Mali, telles que l’accès limité à l’électricité. L’objectif est de tester des solutions abordables qui pourraient à long terme améliorer la chaîne de production laitière.

Quel est le problème et pour qui ?

Le problème concerne la détérioration de la qualité du lait lors de la collecte et du transport au Mali. Cette situation affecte les éleveurs, les collecteurs, les petites laiteries, les transformateurs et les consommateurs. En raison de récipients inadéquats, d’un manque d’hygiène et de mauvaises conditions de transport, les producteurs perdent des revenus et les consommateurs sont exposés à des risques sanitaires.

Quelle est l’évolution du problème ?

Le problème est connu depuis longtemps et est lié aux pratiques traditionnelles de collecte et de transport du lait. Malgré les campagnes de sensibilisation et les formations, ces problèmes persistent en raison de l’absence de contrôles de qualité structurés et de méthodes adéquates de refroidissement et de transport. Le problème perdure et est aggravé par l’accès limité aux moyens modernes.

Quel est l’impact du problème ?

L’impact du problème est double : il cause des pertes économiques pour le secteur, car le lait est rejeté par les laiteries en raison de sa mauvaise qualité, et il augmente les risques sanitaires pour les consommateurs, tels que des allergies et la résistance aux antibiotiques, liés à la consommation de lait contaminé.

Comment savons-nous que c’est un problème ?

La situation actuelle est perçue comme problématique en raison de :

  • Le rejet fréquent du lait par les petites laiteries et coopératives en raison de sa mauvaise qualité ;
  • L’incertitude des consommateurs quant à la qualité du lait (notamment la présence d’antibiotiques).

Qu’attendons-nous de la solution ?

Nous attendons des solutions qui protègent le lait contre la perte de qualité, de la production à la distribution. La solution doit être efficace pour maintenir la chaîne du froid, limiter la contamination microbienne et être applicable dans le contexte du Mali, où l’accès à l’électricité est peu fiable.

De plus, la solution doit être abordable et reproductible pour les acteurs locaux tels que les petits producteurs et transformateurs de lait. Le projet pilote sera testé en termes de faisabilité, de durabilité et de respect des normes d’hygiène et de sécurité alimentaire, avec pour objectif d’améliorer la qualité du lait tout au long de la chaîne.

Quelles solutions ne sont pas souhaitées ?

Les solutions « high-tech » qui sont trop coûteuses ou difficiles d’accès pour les agriculteurs et transformateurs locaux ne seront pas utilisées. Les solutions virtuelles ou théoriques qui ne peuvent être appliquées en pratique ne seront pas non plus acceptées. Les solutions doivent être accessibles, abordables et pratiquement applicables dans le contexte malien.

Propriétaire du défi

Danny Verspreet, Directeur des finances chez Enabel

Site web: https://www.enabel.be/fr

Déroulement de la procédure

Les intéressés sont invités à soumettre leur offre au plus tard le 4 novembre 2024 à 12h00 via le formulaire ci-dessous à l’adresse  gbi@bosa.fgov.be.

Des cycles éventuels de régularisation et de négociation, y compris la présentation (pitch) de la solution par les soumissionnaires, auront lieu. Ces cycles peuvent se dérouler oralement ou par écrit. Les présentations seront organisées les 18 et 19 novembre 2024 à Bruxelles et/ou en ligne. Toutes les entreprises ayant soumis une offre ne seront pas invitées à participer à un cycle de négociation. Chaque entreprise recevra un retour d’information

Ensuite, la soumission de l’offre finale (BAFO) sera suivie par l’évaluation des offres finales et la décision motivée d’attribution

Avez-vous encore des questions?

Si vous avez des questions dans le cadre de ce challenge, vous pouvez nous contacter via gbi@bosa.fgov.be.


Challenge Objets Volés

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Soutenir la Police Fédérale dans l’amélioration de la traçabilité
des objets trouvés et volés.

Le SPF BOSA et son laboratoire d’innovation Nido lancent une appel pour soutenir la Police Fédérale Belge :

Aidez les citoyens à retrouver plus facilement leurs objets volés

Le présent marché fait suite à la consultation du marché Smart Data Sciences. L’objectif général de ce marché est de permettre à la Police Fédérale belge de faciliter la recherche d’objets trouvés et de permettre aux citoyens de récupérer leurs objets volés ou perdus.

Qu’attendons-nous de la solution ?

Concrètement, dans le cadre de ce marché, il est attendu que les éléments clés de la solution puissent être testés dans le contexte de la Police Fédérale belge, par le biais d’une expérience.

Pour aider les citoyens et les services de Police à retrouver les objets volés, perdus ou retrouvés, il faut une approche qui :

  1. rassemble toutes les données fragmentées relatives aux objets volés/perdus et retrouvés dans les différentes zones de Police de manière standardisée et exploitable (possibilité de faire des recherches) ;
  2. permet de relier les objets retrouvés aux objets volés/perdus.

Quelle est la situation idéale ?

Que les objets volés, perdus ou retrouvé des citoyens, qui sont entrés en possession de la Police, soient rapidement rattachés aux propriétaires d’origine et leur soient restitués.

Comment savons-nous qu’il s’agit d’un problème ?

Aujourd’hui, les services de Police s’efforcent de restituer les objets trouvés (après un vol ou une perte) à leur propriétaire, notamment en mettant des listes à la disposition des citoyens sur leur site web.

Cela demande beaucoup de travail manuel à la Police, qui doit enregistrer et faire correspondre les objets (volés/perdus/trouvés), et cela engendre également une recherche manuelle fragmentée pour les citoyens.

S’il existe déjà des ensembles de données, ils sont fragmentés entre les différentes zones de Police, et sont tous différents en termes de localisation et de format.

Quelles solutions ne sont pas souhaitées ? Que faut-il prendre en compte, le cas échéant ?

Il n’est pas souhaitable d’élaborer une solution fermée qui doit être hébergée de manière totalement distincte et qui n’est pas interconnectée avec l’écosystème informatique de la Police. La couche API du middleware de la Police régit actuellement tous les aspects relatifs à la vie privée, à la sécurité et à la responsabilité dès la conception. L’écosystème informatique de la Police se compose actuellement d’un cloud hybride, à savoir une technologie cloud interne sur site qui interagit de manière totalement hybride avec un cloud (Police) basé sur Microsoft Azure.

Pour la solution finale, il est possible d’installer des composants dans les deux structures d’hébergement du cloud hybride. La Police dispose d’une couche API middleware qui relie les deux structures.

Propriétaire du défi

Anke Stakenborg, Conseiller politique du Commissaire général
et Kris d’Hoore, Chief innovation officer de la Police fédérale
en collaboration avec Godefroid Drugman, Project Manager UGD (SPF BOSA)

Challenge deadline

Les parties intéressées sont invitées à soumettre leur(s) idée(s) ou solution(s) via le formulaire ci-dessous avant le 8 octobre 2024 à 12h00. Les candidats peuvent être invités à fournir des informations supplémentaires lors d’une session de dialogue, d’une présentation en ligne et/ou d’une démonstration.

Avez-vous encore des questions?

Si vous avez des questions dans le cadre de ce challenge, vous pouvez nous contacter via gbi@bosa.fgov.be


Challenge IFDH: Guide des droits humains

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En quête d’une solution accessible permettant aux individus de savoir rapidement et clairement où s’adresser en cas de violation de leurs droits.

Comment pouvons-nous nous
assurer que les individus trouvent
rapidement l’aide appropriée

en cas de violation
des droits de l’homme ?

L’Institut Fédéral pour la Protection et la Promotion des Droits Humains (IFDH) et le laboratoire d’innovation Nido organisent une consultation de marché.

Trouver le bon chemin dans le paysage belge des droits humains

Un paysage complexe en matière de droits de l’homme

Il existe en Belgique de nombreuses organisations qui aident les personnes dont les droits ne sont pas respectés. Vous pouvez, par exemple, signaler des faits de discrimination à Unia, effectuer une plainte au Délégué général aux droits de l’enfant pour un problème concernant un enfant ou un jeune ou contacter l’Autorité de protection des données si vous êtes victime d’un abus de vos données personnelles. Certaines organisations ne peuvent que fournir des informations, tandis que d’autres peuvent aussi examiner des plaintes. En raison du grand nombre d’institutions et de la complexité de la structure de l’État belge, il n’est pas toujours évident de savoir vers quelle organisation se tourner pour résoudre un problème ou faire valoir ses droits. C’est d’autant plus le cas pour les personnes qui se trouvent dans une situation vulnérable.

L’Institut fédéral des droits humains (IFDH) est une jeune institution publique indépendante en plein développement. Nous aspirons à une société dans laquelle toutes les personnes connaissent et peuvent faire valoir leurs droits, tout en respectant le droit des autres. Pour y parvenir, il est essentiel que les personnes sachent à qui s’adresser en cas de violation de leurs droits. Nous avons dès lors créé une page sur notre site internet qui donne un premier aperçu d’un certain nombre d’institutions officielles qui fournissent des informations et des conseils gratuits. Au 1er juillet 2022, cette page a été consultée plus de 2000 fois, principalement en néerlandais

L’information reprise sur cette page doit être enrichie afin de donner une image aussi complète que possible des différents sujets et organisations et institutions compétentes. Nous ne reprenons actuellement que les institutions officielles alors que d’autres organisations, telles que les associations de la société civile, jouent un rôle essentiel dans le soutien et l’orientation des personnes dont les droits n’ont pas été respectés. En outre, le paysage belge des droits humains est en constante évolution.

L’IFDH constate régulièrement que des questions et problèmes subsistent. Nous ne pouvons pas (encore) examiner de situations individuelles (compétence de plainte), mais nous recevons régulièrement des e-mails, appels téléphoniques ou visites de personnes qui estiment que leurs droits n’ont pas été respectés et qui ne savent pas vers qui se tourner.

Pour qui est-ce un problème ?

Ce problème concerne une grande partie de la population. En effet, il n’est pas seulement essentiel que les personnes dont les droits n’ont pas été respectés puissent savoir facilement à qui s’adresser. Quand le citoyen est mieux informé de ses droits, il peut alors mieux aider d’autres personnes à faire valoir leurs droits.

Depuis quand est-ce un problème ou quand le problème survient-il ?

Nous ne pouvons pas fixer de date précise quant au début du problème. Le problème existait avant la création de l’IFDH (il y a 3 ans). Au cours des dernières décennies, de plus en plus d’institutions et d’organisations actives dans un ou plusieurs droits humains ont été créées. Pour certains sujets, différents organismes sont compétents en fonction du niveau politique. La structure complexe de l’État belge crée donc une difficulté supplémentaire pour trouver le bon chemin dans le paysage belge des droits humains.

Quel est l’impact du problème ?

Lorsque les personnes ne savent pas précisement vers qui se tourner quand leurs droits ne sont pas respectés, ils sont moins à même de faire valoir leurs droits et certaines violations des droits fondamentaux persistent. Les nombreuses questions et plaintes reçues par les organisations de défense des droits humains constituent un signal fort. Lorsque les personnes peuvent s’adresser aux bonnes institutions, il devient plus facile d’identifier les problèmes structurels et de mieux cibler les efforts pour éliminer les violations des droits de l’homme.

Comment savez-vous qu’il s’agit d’un problème ?

A l’IFDH, nous recevons aussi des plaintes (ou signalements) de citoyens, parfois adressés à plusieurs organisations en même temps. Nous faisons régulièrement le constat que des personnes ne savent pas précisément vers qui se tourner. Parallèlement à ce groupe de personnes davantage averties qui trouvent néanmoins leur chemin, il y a un deuxième groupe de personnes qui ne se tournent pas vers nous, et qu’il est difficile de quantifier. Dans ce contexte, la norme pourrait être que toutes les personnes en Belgique savent vers qui se tourner lorsque leurs droits ne sont pas respectés.

Qu’attendons-nous de la solution ?

Les personnes savent rapidement et clairement à qui s’adresser. En fournissant un minimum d’informations sur leur problème, les personnes sont orientées adéquatement vers l’(les) organisation(s) adéquate(s). L’attention est portée sur les besoins du citoyen (information, introduire une plainte, aide pratique, médiation, …) et sur les niveaux politiques pour lesquels ces institutions travaillent (par exemple, pour les droits de l’enfant, il existe différentes institutions en fonction de la région où la personne vit ou de l’endroit où le problème se pose). Le résultat est que les gens connaissent mieux leurs droits et savent comment agir lorsqu’ils sont bafoués.

L’information doit être accessible aux personnes plus jeunes et aux personnes âgées, aux personnes avec un handicap (visuel, par exemple), aux personnes qui ont des difficultés pour lire ou écrire,… Outre l’accessibilité, le respect des données à caractère personnel est également important.

Le paysage belge des droits humains étant en constante évolution, la solution proposée doit également être facilement adaptable. De cette manière, nous pouvons nous-mêmes facilement développer les informations ainsi que les mettre à jour.

Quelles solutions ne sont pas souhaitées ?

Sur la base de notre expérience et de nos recherches, nous pouvons exclure des solutions tels qu’un chatbot. Nous sommes pleinement ouverts aux idées nouvelles et à toute solution susceptible de contribuer à réaliser notre rêve.

Propriétaire du challenge

Mme Martien Schotsmans, Directrice de l’IFDH.

Site web: www.institutfederaldroitshumains.be

Déroulement de cette consultation de marché

Soumission de la proposition

Toute entreprise ou institution de recherche est libre de soumettre une proposition de solution jusqu’au 29 février 2024 à 12h (midi).

Cette consultation de marché a pour objectif d’apprendre des propositions soumises et de déterminer la faisabilité d’une expérience en collaboration avec un partenaire externe.

Une proposition peut être soumise en remplissant et en envoyant le formulaire de solution (lien ci-sessous) à gbi@bosa.fgov.be. La description de la solution est limitée à un maximum de 3,5 pages. 

Présentation de la proposition

Votre proposition sera évaluée par une équipe désignée par l’IFDH. Vous recevrez ensuite un feedback, accompagné ou non d’une invitation à présenter votre proposition ou votre idée. La journée de présentation des propositions sélectionnées aura lieu le 18 mars chez Nido, WTC III, Bvld Simon Bolivar 30 à Bruxelles. Merci de réserver cette date dans votre agenda.

Lors de votre présentation, nous aimerions en savoir plus sur la manière dont nous pourrions concrétiser votre proposition sous la forme d’une expérience ou d’un projet pilote (en indiquant un planning de projet et des coûts), pour un montant maximal de €30.000 (TVA excl). Vous disposerez de 30 minutes au maximum pour présenter votre proposition et votre expérience, puis de 30 minutes pour la discussion.

Invitation à soumettre une offre

Après le pitch, vous recevrez un feedback de l’équipe désignée par l’IFDH. Ils vous informeront de leur intérêt à tester votre solution. Si c’est le cas, vous recevrez fin décembre/début janvier un cahier des charges pour l’achat de l’expérience et une invitation à soumettre une offre.

Avez-vous d’autres questions ?

Si vous avez des questions concernant ce défi, vous pouvez nous contacter à l’adresse gbi@bosa.fgov.be


Challenge ONEM : interruption de carrière

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Les interruptions de carrière en un clin d’œil :
de l’information sur mesure à une demande et une décision rapide comme l’éclair.

Quelle approche est
la plus efficace
pour l’employé et l’ONEM ?

L’office national de l’emploi (ONEM) et le laboratoire d’innovation Nido
organisent une consultation préalable du marché:

Rendre les congés thématiques plus accessibles et augmenter la satisfaction des employés.

Vous voulez consacrer du temps à vos enfants ou prendre une pause dans votre travail pour une autre raison ? L’Office national de l’emploi (ONEM) propose une interruption de carrière, du crédit-temps ou des congés thématiques permettant de ne pas travailler temporairement ou de travailler moins.

Différentes formes d’interruption sont possibles, sous certaines conditions, en fonction de la situation du demandeur. Aujourd’hui, cette variété et ces nombreuses possibilités font que les employés et les employeurs ne voient souvent que l’arbre et pas la forêt cachée derrière.

L’ONEM veut y remédier : à l’avenir, demander une interruption de carrière sera un jeu d’enfant pour toutes les parties concernées. Les informations appropriées seront présentées sur mesure à l’employé, après quoi une demande pourra être introduite très facilement et l’ONEM pourra communiquer rapidement une décision.

Qu’attendons-nous de la solution ?

En relevant ce défi, l’ONEM vise avant tout à rendre les interruptions de carrière plus accessibles et à accroître la satisfaction des employés. Cela deviendra encore plus important à l’avenir puisqu’à partir du 01/07/2024, toutes les candidatures devront être soumises par voie numérique.

Ce challenge concerne uniquement les congés thématiques (congé parental, congé pour assistance médicale ou soins palliatifs).

Ils visent à accroître l’efficacité du service en réduisant le temps consacré à l’accompagnement des demandeurs dans le processus. Ce faisant, il vise à accroître l’efficacité du service en consacrant moins de temps à l’accompagnement des demandeurs tout au long du processus. Il est essentiel que les informations fournies soient correctes d’un point de vue juridique.

Quel est le problème et pour qui ?

Il existe de nombreuses possibilités d’interruption de carrière (administration) et de crédit-temps (secteur privé). Les règlements décrivant les conditions sont très complexes et changent régulièrement. La multiplicité des informations et leur inaccessibilité posent de nombreux problèmes tant aux employés qu’à l’ONEM.

Pour l’employé
Pour l’employé, il n’est pas facile de trouver les informations appropriées et de comprendre les textes souvent rédigés en termes juridiques. L’employé doit donc consacrer beaucoup de temps à la recherche d’informations. Il n’est pas toujours en mesure de trouver les bonnes informations et d’introduire la bonne demande de manière indépendante, en fonction de sa situation. Par conséquent, une demande d’interruption de carrière peut être incomplète ou mal remplie, ce qui oblige l’ONEM à renvoyer la demande. Il en résulte une augmentation de la charge administrative et un mécontentement des employés qui ne reçoivent pas immédiatement ce à quoi ils ont droit.

Pour l’employeur
C’est l’employeur qui entame la procédure. Les questions des employés concernant la procédure parviennent donc également à son service des ressources humaines, et les difficultés rencontrées par les employés pour introduire leur demande affectent donc également l’employeur, car les procédures y sont alors également moins fluides.

Pour l’ONEM
Le fait que les employés ne parviennent pas à trouver les informations appropriées entraîne un plus grand nombre de demandes incorrectes ou incomplètes. L’ONEM passe beaucoup de temps à renvoyer les demandes, à répondre au téléphone et à envoyer des courriels pour aider les employés dans ce processus. Cette façon de travailler est inefficace pour l’ONEM. L’ONEM souhaite donc une plus grande efficacité en donnant des informations juridiques correctes.  

Quelle est l’évolution du problème ?

Il traite d’un problème complexe qui n’a pas été résolu depuis un certain temps. Avec la numérisation croissante et le besoin de processus efficaces, le problème devient également plus urgent, et ce sous différentes perspectives.

Quel est l’impact du problème ?

En 2022, 341 109 demandes de congés thématiques ont été déposées, sur un total de 553 695 demandes pour l’ensemble des demandes.

Pour l’employé : il doit consacrer plus de temps aux demandes. Le temps d’attente est plus long lorsqu’il s’agit de répondre au téléphone et aux courriels. Cela conduit à l’insatisfaction.

Pour l’ONEM : le problème entraîne une augmentation du nombre de courriels et de contacts téléphoniques, et donc de la charge de travail. La saturation des mailbox du Front Office et les statistiques concernant le nombre de courriels et de coups de téléphone (voir ci-dessous) en témoignent. Cette situation n’est pas favorable à l’image de l’ONEM, qui accorde une grande importance à la satisfaction du client et à l’efficacité. 

Comment savons-nous qu’il s’agit d’un problème ?

Les informations en ligne sur les interruptions de carrière et les crédit-temps sont très nombreuses et l’ONEM s’efforce de les rendre aussi lisibles que possible, mais compte tenu de la complexité du sujet, cela a ses limites.

Le Front Office de l’ONEM reçoit 40 000 appels par mois et les bureaux locaux 28 000 courriels concernant les interruptions de carrière et les crédit-temps.

15 % des demandes doivent être renvoyées parce qu’il manque des données que l’ONEM ne peut pas chercher lui-même dans les bases de données. 10 % des demandes ne répondent pas aux conditions réglementaires et ne peuvent être traitées qu’après un contact supplémentaire avec l’employé.

Le centre de contact de l’ONEM est surchargé, ce qui entraîne des temps d’attente excessivement longs pour les appelants.  

Quelles actions ont déjà été entreprises pour résoudre le problème ?

Le site web a été récemment (2023) adapté pour améliorer la lisibilité et l’accessibilité, et pourrait l’être à nouveau. Il a été adapté en collaboration avec des spécialistes UX et en tenant compte de l’accessibilité (y compris les normes WCAG).

Les feuilles d’info ont été adaptées au fil du temps pour devenir plus accessibles, mais elles restent complexes, en particulier dans la forme sous laquelle elles sont proposées. Exemple : feuille d’info T139.

Un chatbot sur le site assiste le client Le travail est basé sur des suggestions de questions. Exemple : « J’ai une question sur les prestations ».  

Qu’attendons-nous de cette solution ?

L’employé trouve rapidement des informations adaptées et est orienté vers l’introduction digitale si possible. Nous recherchons une solution intuitive en réduisant les obstacles.

Le nombre d’appels téléphoniques vers le centre d’appels et d’e-mails diminue considérablement.

Le nombre de demandes incomplètes ou incorrectes diminue de manière significative. 

Quelles solutions ne sont pas souhaitables ?

Nous ne cherchons pas à apporter des améliorations progressives aux pages web consacrées aux interruptions de carrière. Nous sommes conscients que beaucoup de choses sont encore possibles dans ce domaine, mais nous nous en occuperons en interne.

Les solutions liées à l’amélioration progressive du chatbot (ORI) ne font pas non plus partie des attentes.

Les solutions qui fonctionnent avec le chatbot ou les solutions prêtes à l’emploi qui l’enrichissent sont cependant souhaitables.  

Qu’est-ce qui doit être pris en compte, le cas échéant ?

  1. Nous nous limitons pour ce défi aux congés thématiques (congé parental, soins palliatifs, congé pour assistance médicale, soins informels). Pour ces matières, il y a peu d’évolutions réglementaires à venir dans les prochains mois. Si nous trouvons une bonne solution, nous souhaitons également l’étendre aux autres types de congés.
  2. La candidature électronique sera obligatoire à partir du 01/07/2024, l’ONEM veut être prêt avec ces adaptations pour  le 30/04/2024.
  3. L’ONEM travaille dans les trois langues officielles de la Belgique : le néerlandais, le français et l’allemand. Une solution dans le néerlandais ou français est suffisante pour ce POC.
  4. La solution doit être centrée sur l’employé, c’est-à-dire qu’elle doit être intuitive et réduire les obstacles.
  5. Si des données personnelles doivent être consultées, la manière de le faire doit être conforme à la législation RGPD et l’accès sécurisé e-ID ou Itsme.

Où trouver l’inspiration ?

Le projet Cordis de l’UE a déjà travaillé sur l’accessibilité de documents complexes, notamment en ce qui concerne la réglementation relative aux migrants. Ce projet sert d’inspiration, la solution ne doit pas nécessairement aller dans la même direction.

A digital agent to help migrants navigate bureaucracy | EASYRIGHTS Project | Results in brief | H2020 | CORDIS | European Commission (europa.eu) 

Propriétaire du défi

Piet Verstraeten, Manager d’Innovation ONEM

Déroulement de cette consultation de marché

Cette consultation de marché a pour objectif d’apprendre des propositions soumises et de déterminer la faisabilité d’une expérience en collaboration avec un partenaire externe.

Soumission de la proposition

Toute entreprise ou institution de recherche est libre de soumettre une proposition de solution jusqu’au 4 décembre ’23 à 12 heures.

Une proposition peut être soumise en remplissant et en envoyant le formulaire de solution (lien ci-sessous) à gbi@bosa.fgov.be. La description de la solution est limitée à un maximum de 3,5 pages. 

Présentation de la proposition

Votre proposition sera évaluée par une équipe déléguée de l’ONEM. Le vendredi 8 décembre, vous recevrez un feedback sur votre proposition, ainsi qu’une invitation concrète ou non à présenter votre proposition. La journée de présentation, au cours de laquelle toutes les propositions sélectionnées seront présentées, se déroulera le 14 décembre chez Nido, WTC III, Simon Bolivarlaan 30 à Bruxelles.

Veuillez réserver cette date dans votre agenda.

Lors de votre présentation, nous aimerions en savoir plus sur la manière dont nous pourrions concrétiser votre proposition sous la forme d’une expérience ou d’un projet pilote (en mentionnant un planning de projet et des coûts), pour un montant maximum de 30 000 €. Vous disposerez de 30 minutes au maximum pour présenter votre proposition et votre expérience, suivies de 30 minutes pour la discussion.

Invitation à soumettre une offre

Après la présentation, vous pouvez à nouveau vous attendre à un feedback de l’équipe déléguée de l’ONEM la semaine suivante. Ils vous informeront de leur intérêt pour le test de votre solution. Si c’est le cas, vous recevrez fin décembre/début janvier un cahier des charges pour l’achat de l’expérience et une invitation à soumettre une offre.

Avez-vous d’autres questions ?

Avez-vous des questions ? Si vous avez des questions concernant ce défi, vous pouvez nous contacter à l’adresse gbi@bosa.fgov.be


Challenge Douanes et Accises

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Détection plus rapide
de la cocaïne dans les
conteneurs

L’Administration Générale des Douanes et Accises et le laboratoire d’innovation Nido organisent une consultation préalable du marché:

Aidez les douanes à détecter plus rapidement la cocaïne dans les conteneurs

Lorsqu’un cargo arrive dans le port d’Anvers, les conteneurs sont emmenés du navire au quai, puis scannés pour détecter la présence de drogue. Les douanes aimeraient accélérer ce processus et examiner les conteneurs pour détecter la présence de drogues pendant leur transport du navire au quai. Ce processus prend en moyenne deux à trois minutes.

Qu’attendons-nous de la solution ?

La solution doit permettre une détection fiable de la cocaïne dans les conteneurs dans un laps de temps de maximum trois minutes et ce lorsque le conteneur est déchargé du navire au quai.

Quelle est la situation idéale ?

Une détection rapide, flexible et efficace permettant de tester la totalité (100%) des conteneurs arrivant dans le port d’Anvers.

Comment savons-nous qu’il s’agit d’un problème ?

En 2022, les douanes belges ont saisi plus de 110 tonnes de cocaïne dans le port d’Anvers. Cependant, malgré de nombreux efforts, la douane est certaine qu’il ne s’agit que d’une fraction de la quantité totale de cocaïne qui transite réellement par le port d’Anvers (10% selon certaines estimations).

La solution du contrôle physique de toutes les marchandises n’est évidemment pas une option, car cela nécessiterait des ressources importantes et serait contraire à la mission de faciliter le commerce légitime.

Bien qu’il soit impossible de tout contrôler physiquement, il est possible d’améliorer le processus de contrôle et d’utiliser de nouvelles technologies.

Quelles solutions ne sont pas souhaitées ? Que faut-il prendre en compte, le cas échéant ?

Solutions indésirables : 

  • Contrôles à l’ouverture des conteneurs; 
  • Contrôles non effectués immédiatement après le déchargement des conteneurs du navire; 
  • Processus de contrôle longs; 

Pour prendre en compte

La technologie de contrôle doit pouvoir être intégrée dans le flux logistique du terminal à conteneurs en perturbant le moins possible son fonctionnement et en utilisant le personnel de manière efficace.

Exemple d’une constatation avec technologie à rayons X :

Propriétaire du défi

M. Kristian Vanderwaeren,
Administrateur général des douanes et accises

Personnes de contact

Challenge deadline

Les parties intéressées sont invitées à soumettre leur(s) idée(s) ou solution(s) via le formulaire ci-dessous avant le 30 septembre 2023 à 12h00. Les candidats peuvent être invités à fournir des informations supplémentaires lors d’une session de dialogue, d’une présentation en ligne et/ou d’une démonstration.

Pour toute question concernant la procédure ou le challenge, veuillez nous contacter à l’adresse gbi@bosa.fgov.be


Consultation du marché Smart Data Sciences

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Smart Data Sciences

DG Transformation Digitale du SPF BOSA et le laboratoire d’innovation Nido organisent une consultation du marché :

Que pouvez-vous faire avec le data du gouvernement (fédéral) ?

Avec la DG Transformation numérique du SPF BOSA, créez des services intelligents pour les citoyen·ne·s et les entreprises grâce au déblocage des données gouvernementales

En tant qu’intégrateur de services La DG Transformation numérique du SPF BOSA est à la recherche de solutions innovantes pour rendre utile les données du gouvernement fédéral tant pour les  citoyen·ne·s que pour les entreprises et ses partenaires.

Le SPF BOSA souhaite poursuivre la recherche de services intelligents sur la base de données dont il dispose. Nous partons donc à la recherche de nouvelles solutions via une vaste étude de marché. L’intégrateur de services fédéral de BOSA a déjà développé un certain nombre de services, mais nous voulons les étendre davantage. Vous trouverez de plus amples informations sur les services déjà existants sur le site Intégrateur de services fédéral | BOSA (belgium.be).

L’explosion des données au cours des dernières décennies, tant au sein du gouvernement qu’en dehors, nous offre à la fois des opportunités et des défis. Les montagnes de données à notre disposition peuvent potentiellement créer une valeur ajoutée sociale et économique si elles sont gérées de manière optimale, rendues accessibles et utilisées intelligemment. Les nouvelles technologies sont à  l’origine de cette augmentation sans précédent des données et fournissent des solutions pour, les gérer, y accéder, les analyser et en faire un usage utile. Si les citoyen·ne·s et les entreprises attendent du gouvernement qu’il utilise leurs données de la bonne manière afin de leur fournir des services meilleurs et proactifs, ils sont également nombreux·ses à s’inquiéter de la manière dont leurs données sont traitées. 

Cette consultation du marché s’inscrit dans la stratégie du SPF BOSA, DG Transformation Digitale, et vise les cinq objectifs du programme Unleashing Government Data du plan de relance et de résilience de la Commission européenne. Ce plan vise à  :

  • Améliorer la compréhension des données gouvernementales disponibles,
  • Accroître la disponibilité et la fiabilité des données du secteur public,
  • Rendre l’accès aux données du secteur public aussi convivial que possible,
  • Maximiser la réutilisation des données publiques en facilitant les collectes, les traitements ultérieurs et l’intelligibilité des résultats,
  • Renforcer la confiance dans l’utilisation correcte des données gouvernementales.

Grâce à notre rôle d’intégrateur de services fédéraux (échange de données entre les services publics, avec les entreprises et les citoyen·ne·s) et à notre collaboration avec d’autres intégrateurs de services publics (des régions et des institutions de sécurité sociale ou de santé en ligne), ce projet sera également un catalyseur pour les projets de transformation numérique au sein d’autres institutions publiques à différents niveaux de gouvernement. L’objectif est de développer de nouveaux modules et services intelligents réutilisables pour l’échange et l’accès aux données gouvernementales, qui fournissent un accès sécurisé aux sources (authentiques ou non) ou aux données ouvertes.

Avez-vous une solution pratique qui permet au gouvernement de faire profiter de ses données de manière intelligente ? Si c’est le cas, soumettez-le via le formulaire ci-dessous. Un certain nombre de propositions intéressantes pourront être sélectionnées par la DG Transformation Digitale, après quoi les entreprises concernées pourront être invitées à s’exprimer plus en détail sur leur produit lors d’une présentation interactive.

Aidez-nous à connaître votre produit smart data !

— Les données sont le nouvel or…

Le challenge

Quel est le défi et pour qui ?

Crèer de services de données intelligents: Maximiser la réutilisation des données gouvernementales en facilitant l’utilisation intelligente des données, des processus et des résultats qui en découlent. Pour ce faire, nous recherchons des solutions innovantes qui apportent des avantages aux citoyen·ne·s, aux entreprises et aux pouvoirs publics (locaux, régionaux et fédéraux).

Qu’attendons-nous de la solution ?

Nous attendons des fournisseurs qu’ils proposent des solutions innovantes pour aider le gouvernement à trouver des cas d’utilisation et des applications concrètes pour lui-même, les citoyens.ne.s et les entreprises. Ces cas d’utilisation pourraient servir de base à un éventuel contrat gouvernemental autour d’une ou plusieurs solutions (intelligence artificielle, stockage de données ou autres) dont disposent les fournisseurs. Ces cas d’utilisation doivent être basés sur les données gouvernementales disponibles fournies par des sources authentiques ou non.

Il ne suffit pas de repérer les cas d’utilisation existants pour participer à cette consultation du marché. Le participant à la consultation du marché doit être en mesure de réaliser une expérience (POC, MVP, pilote) avec le cas d’utilisation ou l’application qu’il propose.

Que faut-il prendre en compte, le cas échéant ?

Cet appel ne suit pas la procédure classique de la plateforme Gov Buys Innovation. Il ne répond pas à un besoin concret au sein du gouvernement, mais il exprime l’ambition de proposer des solutions intelligentes sur la base des données dont dispose le gouvernement. Le SPF BOSA veut explorer ce qui est possible avec ce qui existe déjà sur le marché. Avec cet appel, le gouvernement laisse aux fournisseurs le soin de présenter leurs systèmes de données déjà existants et d’indiquer comment ils peuvent apporter une valeur ajoutée aux citoyen·ne·s, aux entreprises et au gouvernement.

Point de départ et procédure

Gov Buys Innovation est une initiative du gouvernement fédéral dont l’objectif principal est de promouvoir l’innovation au sein du gouvernement. L’initiative est mise en place et coordonnée par Nido, Innovation Lab pour l’innovation au sein du gouvernement en collaboration avec la DG Transformation digitale du SPF BOSA.

Grâce à Gov Buys Innovation, les agences du gouvernement fédéral peuvent explorer des solutions innovantes à des problèmes existants et mettre en place des expériences à court terme en collaboration avec des entreprises.

Cet appel est également lancé sous la forme d’une demande d’information sur la plate-forme de notification électronique du gouvernement.

Dans le cadre de cette consultation du marché, nous souhaitons lancer un appel ouvert à toutes les entreprises pour qu’elles soumettent leur proposition de solution.

L’entreprise intéressée rapporte une ou plusieurs idées ou solutions via le formulaire de solution. Ce formulaire doit être envoyé à gbi@bosa.fgov.be avec la référence « Consultation de marché SPF BOSA Smart Data Sciences : demande + nom de l’entreprise« .  Ce formulaire peut également être soumis via l’appel d’offres électronique.

Dans une prochaine étape possible, les entreprises peuvent être invitées à présenter et/ou démontrer leur idée ou solution.  Toutes les entreprises qui ont soumis une candidature recevront un feedback sur leur idée ou leur solution.

Propriétaire du challenge

Benny Goedbloed, Adviseur – Program Manager UGD, Intégrateur de services fédéral

Challenge deadline

Date limite de soumission des solutions par courriel à gbi@bosa.fgov.be ou par e-tendering : 15-09-2022, 11 heures.

Plus d’information et contact

Pour toute question concernant la procédure ou le challenge, veuillez nous contacter à l’adresse e-mail gbi@bosa.fgov.be


Challenge Lost in Translation – solutions recherchées !

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Lost in Translation

La centrale d’urgence 112 et le laboratoire d’innovation Nido organisent une consultation du marché :

“Comment les centrales d’urgence 112 peuvent-elles communiquer avec les appelants dans toutes les langues ?”

Les opérateurs des centrales d’urgence 112 reçoivent régulièrement des appels de citoyens qui ne parlent pas une des langues nationales. Dans la plupart des cas, l’appel peut être bien traité en anglais ou dans une autre langue, mais ce n’est pas toujours le cas. À ce stade, d’autres solutions sont aussi trouvées : cela peut aller de l’appel à l’aide d’un collègue qui reconnaît et parle la langue, à l’utilisation de l’application « 112.be » qui propose une fonction de chat avec des possibilités de traduction. Cependant, comprendre une langue n’est pas toujours une tâche aisée (langues aux consonances différentes, dialectes, etc.) et du temps précieux est vite perdu en s’y essayant. Les solutions actuellement utilisées ne sont donc pas optimales. Il se révèle donc primordial que la langue de l’appelant puisse être reconnue par l’opérateur et que celui-ci puisse communiquer avec lui.

Chez le 112, nous voulons mieux connaître les solutions possibles pour reconnaître la langue de l’appelant lors d’un appel téléphonique afin de traiter ce dernier de manière efficace.

Pour qui est-ce un problème ? Où le problème se situe-t-il ?

  • Pour l’opérateur du centre d’appels d’urgence 112 qui, en raison d’une barrière linguistique, n’est pas en mesure de répondre rapidement à certains appels d’urgence et d’envoyer les services d’urgence à temps. 
  • Pour l’appelant, qui ne peut pas communiquer correctement son problème (et souvent sa localisation précise) au centre d’appels d’urgence 112. 

Depuis quand est-ce un problème ? Comment le problème évolue-t-il ? 

Ce problème existe depuis longtemps, mais en raison de la mobilité internationale accrue sur nos routes belges, nous constatons une tendance à la hausse. 

Quel est l’impact du problème ?

La barrière linguistique fait courir le risque que l’appelant ne puisse pas obtenir de l’aide aussi rapidement que nécessaire. 

Comment savons-nous que c’est un problème ?

Nos opérateurs sont confrontés à des appels étrangers avec lesquels il est très difficile de communiquer.

Qu’attendons-nous ?

Une vue claire et complète des possibilités de reconnaissance de la langue de l’appelant et de communication lors d’un appel d’urgence. Une solution qui permet de mieux définir les besoins d’un appelant afin de mieux le conseiller en vue d’une meilleure prise en charge. Les propositions d’outils dans le domaine de la communication pour le traitement ultérieur de l’appel constituent une valeur ajoutée. 

Quelles initiatives ont été prises par le passé pour résoudre ce problème ?

Aucune initiative concrète sur la reconnaissance des langues n’a encore été prise. Il est toutefois possible de recevoir et d’envoyer des traductions en temps réel via la fonction « chat » de l’application « 112.be ». 

Quelles solutions ne sont pas souhaitables ? Que faut-il prendre en compte, le cas échéant ?

Solutions non-souhaitables : 

La Direction du 112 ne souhaite pas faire appel à des agences de traduction externes.

A prendre en considération : 

  • Le temps est un facteur crucial (chaque seconde compte) ; 
  • Le 112 doit être accessible à tout moment ; 
  • 95% des appels doivent être traités dans les 5 secondes (SLA) ;

Propriétaire du challenge

Erwin Hertens, Directeur général du centre d’urgence 112 et de la Sécurité Civile

Challenge deadline

Les parties intéressées sont invitées à soumettre leur(s) idée(s) ou solution(s) via le formulaire ci-dessous avant le 19 avril 2022 à 9h00. Les candidats peuvent être invités à fournir des informations supplémentaires lors d’une session de dialogue, d’une présentation en ligne et/ou d’une démonstration.

Pour toute question concernant la procédure ou le challenge, veuillez nous contacter à l’adresse gbi@bosa.fgov.be